Lors souffle un vent d'hier
qui te glace d'effroi
et c'est ton pire hiver
qui se rappelle à toi
comme un verglas létal
s'étalant sous tes pas
et qui se veut fatal
et que tu n'oublies pas,
car jamais ne trépassent
les démons du passé,
ceux que ton souffle efface,
qui reviennent, acharnés,
et frappant à ton âme
de leurs mains décharnées
ravagent de leurs flammes
ta frêle destinée.
L'aria de la peur
résonne comme un cri,
aux confins des ailleurs,
aux portes de l'oubli.