L'UNION - L'ARDENNAIS    

             Edition du 6 février 2012

RUMIGNY Alix Lemaire en quête d'immortalité

Alix Lemaire s'illustre dans les arts, qu'il s'agisse de peinture ou de littérature. Son dernier roman, « Le Sang vert, dialogue avec un vampire », traite de la quête de l'immortalité, sur un rythme haletant.

CONNUE sous le pseudonyme Alix Arduinna, pour ses superbes toiles figuratives, Alix Lemaire sait aussi manier la plume avec talent. Après son premier livre « Un Coquelicot dans la neige », elle récidive et vient de publier aux éditions Edilivre « Le Sang vert, dialogue avec un vampire ». Non, rien à voir avec son précédent ouvrage et rien à voir non plus avec la vague des « Twilight ».
« Un roman qui interpelle le lecteur »
Ce roman oscille entre science-fiction et thriller, et s'il faut y trouver quelques références, alors il offre, sans aucun doute, un étonnant et surtout très intéressant compromis entre l'univers du « Portrait de Dorian Gray » d'Oscar Wilde, celui du « Grand secret » de René Barjavel et « Et on tuera tous les affreux » de Boris Vian.
Sans trop en dévoiler, l'histoire aborde, avec originalité, dans un style enlevé et captivant, le mythe de la jeunesse éternelle, la fameuse quête de l'immortalité, mais à travers le prisme de l'énergie vibratoire procurée par les êtres vivants.
Un domaine qui passionne véritablement l'auteur. « Je suis très branchée sur ces sciences, la physique quantique. Je suis de près par exemple le travail de Deepak Chopra, endocrinologue américain d'origine indienne. D'ailleurs, pour le physicien John Bell, tout ce qui est matière est interconnecté », confie Alix Lemaire.
La présentation du livre stipule : « Le surnaturel d'aujourd'hui étant le naturel de demain, l'auteur, à partir des travaux des scientifiques sur l'ADN et l'ADN végétal en particulier, nous entraîne dans une fiction où la quête de l'immortalité n'est plus un rêve. Dans le secret de son laboratoire, le professeur Algor, un savant un peu ''illuminé'', a réussi à offrir à un élément végétal, une éternelle jeunesse… au détriment de la vie humaine. […] La science entre le pire et le meilleur. Un roman qui interpelle le lecteur, l'invitant à réfléchir aux limites du progrès que la recherche scientifique apporte à l'Humanité. »
Le livre est depuis peu en vente dans toutes les bonnes librairies, chez Rimbaud à Charleville-Mézières entre autres et aussi sur internet.
Par ailleurs, Alix Lemaire, également désignée référente régionale du club de lecture initié par son éditeur Edilivre, qui fédère 81 auteurs champardennais, souhaite mettre en œuvre cette année des animations à destination du public, autour de l'écriture et de la lecture, bien évidemment. « Notre objectif est de faire partager notre passion et notre expérience », souligne-t-elle.
Céline SOUHAMI
« Le Sang vert, dialogue avec un vampire », éditions Edilivre, 132 pages, 17,50 euros.