J’entends des pas pesants, au fond de ma mémoire,
il y a tant de bruits, tant de troubles histoires.
Je sais que toi aussi, entre hier et demain,
mendiant de l’Amour, tu tends vers nous tes mains.
Qu’avons-nous à t’offrir,que tu espères tant,
que tu ne trouves point au travers de ce temps?
Est-ce l’âme de Dieu, le sourire des anges?
le rire du pinson, le chant de la mésange?
Je voudrais te donner mes plus grandes richesses:
je n’ai qu’un seul présent, c’est ce jour d’allégresse
où ton rire d’enfant m’est tant douce caresse.
Ensemble, le veux-tu, marchons vers l’espérance,
à petits pas menus, au coeur du grand silence.
Faisant fi de ces bruits, rumeurs et indécences,
nous irons tout au bout de nos folles errances.
Nous porte la vague par delà l’horizon
et que rythme nos pas la si douce chanson
des choeurs de la tendresse et des voix de l’Amour,
ce chemin là, ami, est vraiment sans retour!
